Mike Wheeler & The Capital Horns (US/F) Blues (Report Français) Blues Sphère Luik (12-11-2022) reporter & photo credits: Paul Jehasse info club: Blues Sphere info artist: Mike Wheeler © Rootsville 2022 |
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Mike Wheeler est l'un des guitaristes de référence du Chicago Blues, auteur-compositeur chanteur et donc guitariste, il est né le 30/6/61. En 2014, il a d'ailleurs fait son entrée au Chicago Blues Hall of Fame. Il joue son premier concert en compagnie de Lovie Lee, le pianiste de Muddy Waters, et a accompagné sur scène des noms prestigeux comme Buddy Guy, Koko Taylor et Shamekia Copeland entre autres. C’est un habitué du club Kingston Mines sur Halsted Chicago, mais pas seulement.
Petite anecdote sur ce club en 2018 à CHICAGO. Le Kingston est divisé en deux scènes bien distinctes de part et d’autre de l’entrée. Nous attendions Mike mais c’était dans l’autre salle qu’il devait se produire avec son Band. Donc nous rejoignons la salle qui est comble, bien sûr. Une seule table de libre est marquée d’un petit écriteau « Band ». Nous nous y asseyons mais le cador à l’entrée nous refoule. Mike arrive, nous reconnaît et m’indique la table « Band » où nous avons pu suivre tout le magnifique concert avec Peaches Stratten cette soirée là. Ah sacré Mike !
C’est au moins la troisième fois qu’il vient nous rendre visite ici au Blues sphère. Il est accompagné ce jour des Capital Horns (Nordine Klavo - trompette et Sylvain Tejerizo - saxophone) ainsi que de Pascal Delmas – batterie et Antoine Escalier – basse et Benoit Robière – orgue Rhodes !
Des débuts tonitruants avec un Chicago Blues très fort mais agréable « Sweet Girl », « Turn Up !! » éponyme et tous tiré de son album de 2016 avec ce splendide slow Blues « Blind Man Can See » au solo de guitare langoureux à souhait. Les Capital Horns (Nordine et Sylvain) ponctuent chaque morceau avec vigueur. Une autre chanson aussi intercalée et qui s’appelle « Big Mistake » est tirée de l’album « Self Made Man » de 2012.
Ensuite Mike me fait découvrir qu’il a écrit une chanson sur une histoire que nous avons vécu ensemble après un concert au Château d’Oupeye « I Can’t Do That ». Je n’en reviens pas, elle est aussi sur l’album « Turn Up !!. Il termine le premier set avec « Talking To Myself » de 2016 et « Here I Am » de 2012.
Le second set commence avec “You Won’t Do Right” de 2016 et « You’re Doing Wrong » de 2012. Pascal s’arrache à la batterie et Benoit est très pro sur son beau clavier, surtout sur « Feel So Bad » ainsi que Mike fort bon lors d’un de ses nombreux et magnifiques solis.
Ensuite un petit hommage à Jimmy Johnson dans « Serve Me Right To Suffer ».
« I’m Hooked » suivi d’une chanson de Koko Taylor dans « Let Me Love You Baby » et qui se trouve sur l’album de 2012. Antoine y va aussi et joue un magnifique solo de basse.
Nous voici déjà à la fin du concert où tous les musiciens, sans exception, ont donné le meilleur d’eux même. Quelle claque.
Le public est en délire et les acclame follement.Un rappel est de rigueur et c’est « That’s What Love Will Make You Do » issu de son tout premier album de 2003, qui vient nous régaler.
Un grand moment pour un vrai concert de Chicago Blues rutilant !